Gestion pratique des strongyloses digestives. Associer l’immunité à l’optimisation des performances.
Auteurs
Résumé
Les strongyloses gastro-intestinales représentent une préoccupation majeure dans la plupart des conditions d'élevage bovin. Afin de permettre une utilisation raisonnable des antiparasitaires au long de la carrière des bovins, il est judicieux, au moins concernant les strongles digestifs, de permettre la constitution d'une immunité de bonne qualité. Or, cette immunité nécessite un contact parasitaire prolongé, lui-même générateur dans tous les cas de pertes zootechniques. Là réside tout le dilemme de la prescription raisonnée des antiparasitaires. En première année de pâture, réduire suffisamment le contact parasitaire pour optimiser la croissance mais le préserver, pourtant, afin de permettre le début de la constitution d'une immunité que l'on confortera si possible pendant la période hivernale. Vis-à-vis d'Ostertagia, le but est d'obtenir en début de seconde saison de pâturage, une immunité aboutie envers les stades 4 et les adultes. Pour ce faire, des traitements en début de saison de pâture sont indiqués lors de full grass ou de pâturage sur 2 parcelles, en fin d'été, lors d'étés secs ou de pâturage sur trois parcelles ou plus. Le traitement de « rentrée » est toujours réfléchi, souvent sur la base du dosage du pepsinogène sérique.
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