Colistine et colibacillose chez le jeune porcelet
Auteurs
Résumé
La diarrhée colibacillaire est une maladie ayant un impact important en élevage porcin et elle affecte principalement les porcelets sous la mère et en post-sevrage. Les germes responsables sont en grande majorité des colibacilles et ils appartiennent à différentes classes (souches ETEC entérotoxinogènes, EPEC entéropathogènes et VTEC vérotoxinogènes). Ils interviennent à différents stades de la vie du porcelet et représentent un bon éventail du pouvoir pathogène d’Escherichia coli. Les colibacilles font l’objet d’un suivi de leur sensibilité antibiotique. Celle-ci évolue dans le temps et il est important de noter que la sensibilité à certaines classes d’antibiotiques diminue. Les quinolones sont particulièrement à surveiller, vu leur grand intérêt dans l’arsenal thérapeutique vétérinaire. La colistine, de par son mode d’action particulier (peu spécifique mais ciblé bactéries Gram -), est une molécule qui ne souffre de pratiquement aucune résistance vis-à-vis des colibacilles. Il est donc particulièrement intéressant, grâce à son efficacité et avec pour objectif de préserver celle d’autres classes d’antibiotiques et notamment des quinolones, d’utiliser la colistine en traitement de première intention dans les colibacilloses des porcelets.
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