Interprétation des données Contrôle Laitier : taux protéique, taux butyreux et reproduction.
Auteurs
Résumé
La production laitière et les composants du lait sont des indicateurs précoces de toute modification alimentaire. L’analyse des mois moyens de lactation est révélatrice de la répartition des vêlages. Le taux protéique est le reflet de la couverture énergétique et du fonctionnement ruménal. Pour suivre son évolution, il faut appliquer à sa valeur fournie parle contrôle laitier des correctifs en fonction du mois de production et du stade de lactation. L’amaigrissement enrichissant le lait en acides gras longs, la vache grasse au vêlage sera repérée par un taux butyreux élevé dans le premier mois de lactation. Le taux protéique minimal est fortement corrélé à l’évolution de l’état corporel dans les trois premiers mois de lactation ; pour des pertes d’état importantes, les performances de reproduction se dégradent. Un rapport TB/TP élevé dans le premier trimestre de lactation, révèle un état subcétosique qui augmente la fréquence d’anoestrus et dégrade la réussite à l’insémination. La courbe de lactation associée à la courbe de taux butyreux ou à la courbe de taux protéique représente la réponse des vaches aux différentes rations distribuées avant et après le vêlage. Ces rations doivent s’inscrire dans le cadre d’une stratégie alimentaire définie pour réaliser les objectifs de reproduction. Le taux d’urée est le reflet des apports et de l’utilisation de l’azote dégradable dans la ration. Associé au TP, son analyse permet de révéler des déséquilibres, non sans conséquences sur les performances de reproduction.
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