Variabilité de réponse des races ovines à l’effet mâle.
Auteurs
Résumé
L’introduction d’un bélier dans un troupeau de brebis en anoestrus saisonnier induit chez certaines d’entre elles une reprise des cycles de chaleurs, appelé « effet bélier ». Cependant, la réponse des brebis est très variable d’une race à l’autre. L’hypothèse généralement émise est que l’effet mâle s’applique de façon optimale si l’anoestrus n’est pas trop profond, paramètre qui varie à un temps donné d’une race à l’autre. Notre objectif est de déterminer la période d’anoestrus optimale pour appliquer un effet mâle en fonction de la race. Pour cela, nous réalisons des suivis de cyclicité sur toute la saison d’anoestrus puis nous testons des effets mâle à plusieurs périodes de cette saison pour déterminer le moment de réponse optimal en terme de reprise de cyclicité, fertilité et étalement des mises bas. Notre étude est axée sur une race à bonne capacité de dessaisonnement naturel (F1 OIFxRomanov), deux races très saisonnées (Mouton Vendéen et Mouton Charollais) et une race intermédiaire (Ile de France). Les premiers résultats semblent en partie remettre en cause les connaissances sur la saisonnalité des races ovines. Les résultats d’effets mâle sont à compléter avant de pouvoir tirer des conclusions définitives sur l’application de cette technique en élevage.
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N°39 Avril - Mai 2007 Page 79
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