Taux d’élucidation des avortements au laboratoire.
Auteurs
Résumé
L’impact des avortements dans les cheptels bovins est à la fois économique et sanitaire. Le vétérinaire praticien a un rôle majeur dans la prise de conscience par l’éleveur de ces impacts négatifs. La première partie de cet article montre l’évolution du taux de déclaration des avortements en Ille-et-Vilaine et l’influence positive de la profession vétérinaire sur ces déclarations. En dehors de la réglementation qui gère la prophylaxie de la brucellose, le laboratoire intervient essentiellement dans une démarche de recherche d’agents infectieux. Cette étiologie infectieuse n’est suspectée qu’après une série d’avortements. Cet article décrit dans la deuxième partie la démarche d’aide au diagnostic mise en oeuvre en Ille-et-Vilaine et fournit une grille d’interprétation des résultats obtenus dans le contexte des avortements répétés. Enfin, les principales causes infectieuses retrouvées sont décrites et discutées : fièvre Q, néosporose, aspergillose et BVD. Au final, le taux d’élucidation des avortements dans un contexte d’avortements répétés et après mise en oeuvre de la démarche est satisfaisant (de l’ordre de 75%) mais ce taux reste très faible si l’on considère la totalité des avortements (de l’ordre de 3%).
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