Parasitologie équine. Nouveautés épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques.
Auteurs
Résumé
Les infestations parasitaires des Equidés demeurent des affections fréquentes et, pour certaines, redoutables. Elles sont dues à une grande variété d’organismes pathogènes qui sont capables de se développer dans différents organes. Chaque année, l’étude des parasites des Equidés suscite de nombreuses publications scientifiques. Les strongles digestifs demeurent une préoccupation majeure avec, notamment, un développement de la résistance aux anthelminthiques. Du fait de la raréfaction des grands strongles, ce sont les petits strongles (cyathostomes) qui sont maintenant identifiés comme les parasites digestifs les plus pathogènes. Des études récentes ont porté sur le déterminisme de l’hypobiose des larves de cyathostomes et sur leur sensibilité aux anthelminthiques. Le pouvoir pathogène du cestode Anoplocephala perfoliata a également fait l’objet de multiples publications. La controverse n’est pas terminée et une étude récente apporte des éléments qui minimisent l’importance du téniasis des Equidés. Des outils de détection spécifique ont été développés pour pallier l’insuffisance de l’analyse coprologique. Les piroplasmoses équines ont constitué un autre champ d’investigation ces dernières années. Récemment, l’analyse des résultats des tests sérologiques effectués à l'AFSSA Alfort entre 1997 et 2005 a permis de préciser la carte de répartition de Theileria equi et de Babesia caballi en France. Cette analyse a également montré que la situation épidémiologique avait évolué ces vingt dernières années.