Exposition de la faune sauvage aux traitements vétérinaires ou phytosanitaires et ses conséquences, à travers quelques exemples.
Auteurs
Résumé
Le vétérinaire soignant a, entre autres missions, celle de prescrire et, souvent, d’administrer des substances médicamenteuses en respectant la loi sur la pharmacie et ses règles (usages, obligations, restrictions et interdits) . Il intervient donc aussi dans un contexte de santé publique, par le biais de la vigilance exercée sur les productions animales destinées à la consommation … humaine. Les effets des médicaments et des xénobiotiques, sont relativement bien connus. La pharmacovigilance et la toxicologie étudient ce volet « résidus » chez les espèces domestiques et sauvages. Mais aussi pour l’homme, le consommateur final. L’écotoxicologie prend en compte globalement les individus, parfois au rang du groupe, dans leurs milieux, soit au sein des écosystèmes « modifiés », en élevage, ou « naturels », dans la Nature. A travers quelques exemples, parfois apparemment bien référencés, mais aux conclusions péremptoires, on voit que les vétérinaires ont ici aussi, leur place « pour avis » par leur esprit critique et leurs acquis du terrain, en tant que prescripteurs et utilisateurs des médicaments. La gestion de populations animales sauvages, indicatrices de santé et sentinelles de qualité des biotopes, en raison de leur niche écologique (ils sont en position terminale) doit constituer, pour nous, un sujet d’intérêt, parfois d’inquiétude ; et nous devons essayer d’apporter des solutions de prévention : généralistes, nous sommes aussi des « spécialistes » de la condition animale, domestique ou sauvage. En ce sens, le vétérinaire praticien est un expert-consultant en « écosystèmes modifiés et naturels ».
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