Colibacilloses caprines : évaluation du rôle pathogène d’Escherichia coli en élevage caprin. Nouveautés diagnostiques et antibiorésistance.
Auteurs
Résumé
Les colibacilloses caprines, qui sont à l’origine de conséquences économiques graves, sont encore très mal caractérisées. L’étude conduite en région Poitou Charentes a pour objectifs de décrire les caractères antigéniques, pathotypiques, épidémiologiques et de résistances aux antibiotiques des souches d’E. coli impliquées dans les colibacilloses des chevreaux nouveau- nés. 57 souches provenant de chevreaux malades et 25 souches provenant de chevreaux sains ont été analysées à l’aide des techniques d’agglutinations sur lame, de PCR multiplex, et de sensibilité aux antibiotiques après recueil des commémoratifs. Seules 15% des souches isolées de chevreaux malades présentent une agglutination pour l’une des adhésines recherchées (F5, F41, CS31A et F17). L’outil PCR utilisé dans notre étude n’a pas permis de mettre en évidence de différence de pouvoir pathogène potentiel entre les souches isolées de chevreaux sains et les souches isolées de chevreaux malades. Les polyrésistances aux antibiotiques, en particulier la kanamycine, l’amoxicilline, l’acide clavulanique, les tétracyclines et la colistine, sont plus fréquentes chez les souches isolées de chevreaux malades que pour les souches isolées de chevreaux sains. Dans un contexte de colibacillose clinique, il est possible que E. coli dispose d’autres facteurs pathogènes infectant les chevreaux et que ceux-ci permettent de distinguer les souches isolées de chevreaux sains de celles isolées de chevreaux malades.
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