LE REMÈDE PHYTOTHÉRAPIQUE. De la poudre de plantes aux extraits standardisés. Questions à propos de leur utilisation comme antiparasitaires.

Résumé

Les plantes contiennent des principes actifs qui ont des effets bénéfiues sur la santé des animaux. Leurs structures et leurs effets sont de mieux en mieux connus in vitro, il s’agit ensuite d’en réaliser des extraits standardisés (dont les effets sont reproductibles et quantifibles). Les molécules contenues étant d’un poids moléculaires variables (500 à 200000 daltons) les divers procédés utilisés doivent en assurer la restitution et en garantir la teneur au sein de ces extraits. Leur utilisation pratique doit se faire dans le cadre règlementaire qui autorise trois volets : le complément alimentaire sans allégations thérapeutiques, la préparation magistrale et le médicament requérant une AMM. Il existe actuellement de nombreux mélanges qualifis d’antiparasitaires à disposition des éleveurs qui ne peuvent correspondre à aucune des catégories précédemment citée. La liste des plantes traditionnellement réputées comme antiparasitaires est importante. On retrouve cette allégation dans quantités de monographies, mais le faible nombre d’études qualitatives et quantitatives signifiatives ne nous permet pas d’en tirer des conseils d’utilisation. La Phytothérapie doit être pour l’instant être considérée à l’égard du volet antiparasitaire comme technique complémentaire contribuant à renforcer la résistance du milieu intestinal d’un animal ou de l’ensemble d’un troupeau.