La cryptosporidiose des bovins Mieux la connaître pour mieux la gérer
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Résumé
La connaissance de la cryptosporidiose s’est développée au cours des quinze dernières années. Néanmoins, son implication dans les affections diarrhéiques néonatales du veau demeure assez souvent sous-estimée par le praticien. Même si Cryptosporidium parvum n’est pas l’agent le plus pathogène isolé chez le jeune veau diarrhéique, c’est bien souvent l’agent le plus fréquemment identifié lors de l’analyse des fèces, seul ou en association. Les pertes liées à la cryptosporidiose sont surtout liées aux retards de croissance, parfois irréversibles, consécutifs à l’infection. La mortalité, demeure en général assez limitée (5 à 10%) sauf en cas de pression d’infection élevée, en relation avec des conditions hygiéniques favorables à la multiplication du parasite (jusque 30% de morts en mono-infection cryptosporidienne sévère).
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