Conduite à tenir lors de suspicion de Mycoplasmose chez le taurillon
Auteurs
Résumé
L’infection à Mycoplasma bovis est en progression dans les ateliers d’engraissement de taurillons. Elle est associée à des troubles respiratoires et des retards de croissance dont les conséquences économiques sont importantes. La transmission s’effectue surtout de mufle à mufle mais une contamination via l’environnement est suspectée. Transports, allotement d’animaux d’origines et d’âges différents, contacts rapprochés, absence de vide sanitaire sont autant de conditions inhérentes aux ateliers d’engraissement des taurillons qui favorisent la diffusion de M. bovis. La mise en évidence directe de M. bovis chez un animal, ou indirecte dans un lot (sérologie ELISA massivement positive), associée à des signes respiratoires doivent conduire à instaurer une métaphylaxie sur l’ensemble du lot. La quarantaine des animaux introduits limite le risque de contamination. La mise en place d’une case tampon et des mesures hygiène complètent la prévention. Aucun vaccin ne dispose d’AMM contre M. bovis chez les bovins en Europe.
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