Fertilité à l’oetrus induit chez des génisses viande et des vaches allaitantes traitées à l’aide du nouveau protocole Crestar SO
Auteurs
Résumé
Depuis octobre 2006, l’utilisation des oestrogènes dans le cadre de la synchronisation des chaleurs a été interdite. Pour pallier leurs effets sur l’atrésie des follicules dominants et ceux sur les corps jaune jeunes, le laboratoire Intervet a proposé de remplacer l’injection de valérate d’oestradiol par une injection de buséréline (analogue de GnRH) en début de traitement et une injection systématique de protaglandine F2a 48 h avant le retrait de l’implant. Le présent article fait le point des résultats de 3 essais récents du nouveau protocole Crestar SO® sur génisses viande et vaches allaitantes. Un premier essai réalisé chez 139 vaches de race Limousine et Blonde d’Aquitaine a montré que ce nouveau protocole permettait d’obtenir des taux de fertilité à l’oestrus induit équivalents de ceux observés avec le traitement classique (Crestar® classique : 72,9% vs Crestar SO® :75,4%). Deux essais complémentaires réalisés en race Charolaise ont étudié les modalités de l’insémination avec le protocole Crestar SO®. Chez les génisses, la fertilité n’a pas été modifiée pour une insémination (IA) réalisée 36 ou 48 heures après retrait, ce qui peut permettre de disposer d’une plage horaire de 12 heures pour réaliser les IA. Chez les vaches, la fertilité à l’oestrus induit n’a pas été améliorée par la réalisation d’une 2ème IA systématique, ce qui confirme qu’une seule IA est suffisante après utilisation du traitement Crestar SO®.
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