Les mammites colibacillaires chez les vaches laitières

Résumé

Plusieurs hypothèses sont avancées pour expliquer la prévalence des E. coli actuellement observée dans les mammites cliniques. L’éleveur a un rôle essentiel à jouer, selon les critères décrits, pour le diagnostic clinique précoce, condition d’un traitement permettant de minimiser les conséquences délétères de l’infection. Les procédures optimales pour le diagnostic bactériologique sont décrites. L’endotoxine (LPS) apparaît comme le facteur de virulence majeur, responsable de la réaction inflammatoire via un certain nombre de médiateurs. Les causes d’une plus grande sensibilité de la mamelle aux infections colibacillaires en début et fin de « période sèche » ainsi que les facteurs de risque sont évoqués. En outre, l’intérêt et les limites des moyens de maîtrise, notamment les traitements par les antibiotiques et la vaccination sont discutés.

Abstract

coli prevalence currently observed in clinical mastitis. The breeder has a primary role to play for early diagnoses according to described criteria. This early diagnostic is the key to a treatment capable of minimizing the infection’s deleterious effects. The optimal procedures to carry out the bacterial diagnostic are described. Endotoxins (LPS) appear as the major viral factor, responsible for the inflammatory reaction through diverse mediators. Causes for enhanced udder sensitivity to E coli infection at the beginning and at the end of the dry period, as well as risk factors are evoked. Also, the value and limits of control means, such as antibiotic treatment and vaccination, are discussed.