Les vacinations chez le lapin
Auteurs
Résumé
La transmission de l’immunité au lapereau est essentiellement intrautérine. Les modalités d’immunisation active du lapin font appel à l’injection sous-cutanée ou intradermique. Le vaccin contre la myxomatose, maladie virale de tropisme cutanéomuqueux, est utilisé sur animaux de plus de 5 semaines, avec une double primovaccination suivie de rappels quadrimestriels. De nouvelles souches récentes de la maladie hémorragique virale sont apparues en France et aucun vaccin ne contient les souches isolées en 2010. À ce jour, les programmes vaccinaux conseillés se fondent sur une hyper-immunisation des animaux avec des rappels semestriels. Bien que le lapin soit très porteur de pasteurelles, les vaccins commerciaux sont reconnus comme peu efficaces. Les autovaccins contre les pasteurelles et les staphylocoques sont souvent décevants et des travaux scientifiques seraient nécessaires pour mieux connaître les facteurs d’immunisation. L’autovaccination contre les colibacilles hautement pathogènes, associée à un programme global d’approche sanitaire, donne de bons résultats en élevage. En revanche, aucun vaccin n’associe les Clostridies du lapin (C. perfringens ou C. spiroforme).
Abstract
The transfer of immunity to the new-born rabbit mainly occurs in utero. Active immunisation of rabbits is achieved through sub-cutaneous or intradermal injections. The vaccine against myxomatosis, a viral disease with a cutaneous-mucosal tropism, is used in animals which are at least 5 weeks old with a double primo-vaccination followed by four-monthly booster injections. New strains of rabbit haemorrhagic disease have appeared in France and none of the vaccines contains the strains which were identified in 2010. At the present time, the recommended vaccinal programmes are based on a hyperimmunisation of animals with six-monthly boosters. Although rabbits carry pasteurella, the commercial vaccines are known to be ineffective. The auto-vaccines against pasteurella and staphylococcus are often disappointing and scientific work is necessary in order to better understand immunisation factors. Auto-vaccination against highly pathogenic E. coli together with a global approach for herd health safety, gives good results in farms. However, at the present time there is no vaccine which combines different strains of Clostridia in rabbits (C. perfringens or C. spiroforme).
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JNGTV 2006 Page 315
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