La vaccination contre la gourme du cheval
Auteurs
Résumé
La gourme du cheval sévit toujours en France, comme dans le reste du monde. Cette maladie contagieuse de l’appareil respiratoire supérieur du cheval est causée par la bactérie Streptococcus equi subs equi, et se caractérise par un gonflement parfois suivi d’une abcédation des noeuds lymphatiques de la région de la gorge. Dans la forme classique, les premiers symptômes sont de l’abattement, de la fièvre, de l’anorexie et un jetage séreux, rapidement purulent. L’évolution se fait vers une hypertrophie des noeuds lymphatiques mandibulaires et rétropharyngiens. La forte morbidité de cette maladie, la longue durée d’immobilisation d’une écurie atteinte et son impact économique justifient une prophylaxie médicale visant à prévenir l’apparition de cas cliniques. Il existe un seul vaccin contre la gourme du cheval en Europe. Ce vaccin vivant contient une souche mutante avirulente de Streptococcus equi. Il est administré par voie sous-muqueuse à la lèvre supérieure et protège pendant 3 mois. Il présente des effets secondaires mais reste indiqué dans des situations épidémiologiques à risque.
Abstract
Strangles or equine distemper is still present in France and the rest of the world. This contagious disease of the upper respiratory tract in the horse is caused by Streptococcus equi subs equi. It is characterised by swelling of the throat region sometimes associated with the formation of abscesses in the lymph nodes. In the classic form, the first symptoms are lethargy, fever, anorexia and nasal discharge, becoming rapidly purulent. The disease progresses with hypertrophy of the mandibular and retropharyngeal lymph nodes. The high morbidity of this disease, the long isolation period and its economic impact justify medical prophylaxis aimed at preventing the appearance of clinical cases. One vaccine against strangles or equine distemper exists in Europe. The live vaccine contains an avirulent mutant strain of Streptococcus equi. It is administered by sub-mucosa injection of the upper lip and protects for 3 months. There are side-effects but they remain acceptable in high epidemiological risk situations.
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N°70 Juillet 2013 Page 31
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