Leviers d’amélioration du transfert de l’immunité en élevage laitier et allaitant
Auteurs
Résumé
Le transfert de l’immunité passive est fortement influencé par la conduite d’élevage et les pratiques (formation et motivation) des éleveurs. Une étude sur les perceptions et les pratiques des éleveurs et des vétérinaires à ce sujet a permis d’identifier les principales causes potentielles d’échec du transfert de l’immunité en élevage, et les principaux leviers d’amélioration à mettre en place. En contexte laitier, les volumes et la précocité des buvées font souvent défaut, alors qu’en contexte allaitant, le transfert de l’immunité manque de sécurité (tétée colostrale autonome). Pour assurer le transfert de l’immunité, les veaux laitiers ont besoin d’environ 4 à 6 litres de colostrum (riche ou pauvre en immunoglobulines) durant les 12 premières heures de vie, alors qu’en élevage allaitant, la buvée colostrale forcée proche de la naissance sécurise le transfert immunitaire.
Abstract
Passive transfer of immunity is highly dependent on herd management and farmer behaviour (training and motivation). A study about the perceptions and behaviour of farmers and veterinary surgeons on this subject identified the potential causes of immunity transfer failure in farms and the key methods needed to improve it. In dairy farms, inadequate volume and lateness of colostrum feeding are problems while, in suckler herds, immunity transfer is not guaranteed because colostrum intake is uncontrolled (calves suckle unsupervised). To ensure the transfer of immunity in dairy farms, calves need about 4 to 6 L of colostrum (rich or poor in immunoglobulin) within the first 12 hours of life and in suckler herds, forced feeding of colostrum should occur soon after birth to guarantee immunity transfer.
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