Concentrations cellulaires du lait de chèvre : influence des facteurs non infectieux
Auteurs
Résumé
L’influence des facteurs non infectieux sur les concentrations cellulaires du lait a été étudiée chez la chèvre en considérant les facteurs physiologiques et les facteurs associés aux pratiques ou systèmes d’élevage. Les concentrations cellulaires varient en fonction des modalités d’échantillonnage, du stade de lactation et du stade physiologique (avec un impact de l’oestrus), mais aussi au cours de la carrière des animaux, la parité intervenant également. Sur les plans génétique et racial, l’analyse des données collectées par le contrôle laitier montre une tendance à la dégradation du caractère «concentrations de cellules somatiques» en raison de l’opposition entre production laitière et concentration cellulaire du lait. Parmi les facteurs liés à la conduite d’élevage, l’influence des conditions de traite reste controversée, en raison du caractère inapproprié des pratiques et de la durée d’exposition au risque. La prolongation de la lactation reste insuffisamment référencée. En revanche, la mise à l’herbe semble induire une augmentation des concentrations cellulaires. L’influence de ces facteurs reste subordonnée au statut infectieux de la mamelle, des variations plus amples étant le plus souvent rapportées chez les chèvres infectées comparativement aux chèvres saines.
Abstract
The influence of non-infectious variables on the somatic cell count of goat milk was studied by taking into account physiological and farm practice factors. Somatic cell count varied according to sampling method, the stage of lactation and the physiological status of the animal (influence of oestrus), they also evolved throughout the productive life-time of the animal and the parity also had an effect. When the genetic and breed effects were studied the data collected by the milk controller showed that there was a negative relationship between milk production and somatic cell count. Among the factors linked to herd management, the effect of the way milking is performed is controversial, due the inappropriate use of certain methods and the length of exposure to the risk. Insufficient information exists on the effect of increasing lactation length on somatic cell count. However, putting goats out to grass appears to induce an increase in somatic cell count. The influence of these factors remains minor compared to the infectious status of the udder. Higher variations were reported in infected goats compared to healthy goats.
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