Démarche diagnostique lors de faibles taux de fertilité après un traitement de synchronisation en élevage ovin
Auteurs
Résumé
En France, près d’un quart des femelles du troupeau ovin reçoivent un traitement d’induction et de synchronisation de l’oestrus et de l’ovulation. Comme pour la lutte naturelle, les performances de fertilité dépendent du statut nutritionnel (énergie, azote principalement) et sanitaire des reproducteurs. Les autres facteurs de variation de la fertilité sur oestrus induit sont la période de mise à la reproduction, la race – et donc le taux de femelles cycliques dans la population lors de la mise en place du traitement –, l’âge des animaux, l’intervalle entre la mise bas précédente et le traitement. Lors d’insémination artificielle, il faut éviter les effets mâle ou femelle perturbateurs induits. La sélection, la préparation des béliers et le ratio mâle/femelle sont des éléments clés lorsque les femelles synchronisées sont mises à la lutte. Ces différents facteurs doivent être analysés lors de faibles taux de fertilité sur oestrus induit.
Abstract
In France, nearly a quarter of the female ovine population receive a hormonal treatment to induce and synchronize œstrous and ovulation. As in the case of natural mating, fertility results are linked to the nutritional (mainly energy and nitrogen) and health status of animals. The other variation factors of reproductive success after œstrus induction are the period of reproduction, the breed – and therefore the percentage of cyclic females at the beginning of treatment – the age of animals, the interval between previous lambing and treatment. When ovine females are inseminated, the ram and female effects must be avoided. The choice and preparation of the rams and the ratio male/female are key points when synchronized ovine females are mated. The aforementioned factors must be analysed if poor fertility is observed after synchronized œstrous.
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