Gestion des introductions en élevages caprins
Auteurs
Résumé
Le risque d’introduction d’agents pathogènes dans un troupeau caprin lors d’achats de reproducteurs est important quelles que soient les modalités d’achats, le cas des mycoplasmoses étant certainement le plus emblématique du fait de ses conséquences particulièrement graves. Des moyens de limiter ces risques existent, comme le dépistage avant introduction et la vaccination, mais ils sont imparfaits et ne couvrent pas toutes les infections possibles. Ceci doit encourager dans la mesure du possible à renouveler le troupeau en interne avec l’appui de l’insémination animale, notamment pour éviter les achats de boucs, les plus courants. Dans les autres cas, l’anticipation de l’achat doit permettre de choisir des caprins jeunes et provenant d’un seul élevage dont l’état sanitaire apparait favorable suite à un ensemble d’investigations qui concernent à la fois le vendeur et l’acheteur. Les vétérinaires praticiens et les Groupements de Défense Sanitaire doivent être promoteurs de ces bonnes pratiques pour aider les éleveurs individuellement et maîtriser collectivement la propagation des maladies.
Abstract
Mycoplasmosis is certainly the most emblematic hazard given its serious consequences. The means exist to reduce the risk, for example testing animals and vaccination however, they are unsatisfactory and do not prevent all the possible causes of infection. This should encourage auto-renewal of the herd by artificial insemination, which would avoid buying billy-goats which is currently a common practice. In other cases anticipating the purchase of animals may be possible by choosing young goats from a breeding unit with a known and acceptable health status based on investigations of both the seller and the buyer. The veterinary practitioner and livestock health protection groups must promote ‘good practice’ in order to help farmers individually but also to collectively prevent the spread of disease.