Les strongyloses intestinales des petits ruminants au quotidien : comment est confronté le vétérinaire praticien à cette problématique, et quel suivi proposer ?
Auteurs
Résumé
Il n’est pas toujours aisé pour le praticien de savoir comment aborder la gestion des strongles gastro-intestinaux, étape pourtant incontournable de l’audit de troupeau chez les petits ruminants pâturant. De plus, les résistances croissantes des strongles pathogènes aux molécules anthelminthiques complexifient les solutions à mettre en oeuvre pour limiter l’impact d’une infestation. A l’ aide de 4 cas cliniques variés, nous proposons une approche diagnostique allant du cas isolé au cheptel entier, en donnant des éléments de contexte nécessaires à la bonne utilisation de l’outil coproscopique. En effet, la coproscopie, analyse simple pour la gestion des strongyloses, gagne en pertinence si elle est réalisée dans le cadre d’une gestion intégrée du parasitisme, en respectant certaines règles permettant de limiter les biais d’interprétation.
Abstract
Their identification is an essential step in the audit of a herd of grazing small ruminants. Moreover, the increasing resistance of worms to anthelmintic molecules makes it more difficult to find solutions to limit the impact of an infestation. Using four different clinical cases, we propose a diagnostic approach for a range of cases: an isolated case of infestation up to herd infestation, by providing the necessary context for the correct use of coproscopy. Indeed, coproscopy, a simple analysis in the management of worms, becomes particularly relevant if performed within the framework of an integrated management program for parasitism. It is possible to limit interpretation bias by respecting certain rules.
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