Prise en charge des endométrites
Auteurs
Résumé
Les endométrites dues à une non élimination de l’inflammation physiologique post-saillie ou post insémination (IA), sont mises en évidence par échographie du fait de la présence d’une plus ou grande quantité de liquide utérin au moment de l’oestrus dans les heures qui suivent l’accouplement, une thérapeutique à base d’ocytocine associée ou non à un lavage utérin est à réaliser précocement (4 à 24 heures post saillie ou IA). La gestion de la mise à la reproduction et le suivi des juments prédisposées à ce type de trouble est primordial pour limiter l’inflammation et l’éliminer au plus vite. Le traitement de base des endométrites infectieuses confirmées par cytologie et bactériologie utérine à partir de prélèvements effectués soit par lavage soit à la cytobrosse repose sur des lavages utérins quotidiens jusqu’à guérison associé à des injections bi ou triquotidiennes d’ocytocine, sans qu’il soit besoin dans la quasi-totalité des cas d’une antibiothérapie locale. Plusieurs pistes d’ajouts thérapeutiques vis-àvis de l’un et de l’autre type d’endométrites sont explorées sans qu’il soit pour le moment possible de conclure à leur intérêt réel ou non. Les endométrites chroniques dégénératives diagnostiquées par analyse histologique de biopsie d’endomètre, ne répondent à aucun traitement réellement efficace, elles réduisent de manière plus ou moins importante selon le degré de gravité la fécondité des juments.