La mamelle de la chèvre en question, dominantes pathologiques et gestion sanitaire des effectifs
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Résumé
Chez les petits ruminants, la mise en place d’une antibiothérapie en lactation ou hors lactation doit d’abord tenir compte des particularités épidémiologiques des infections intra-mammaires, marquées par une large prédominance des bactéries Gram positif et particulièrement des staphylocoques. Au tarissement, l’application du règlement UE 2019/6 impose de cibler les mamelles présumées infectées en s’appuyant sur les outils de dépistage disponibles : concentrations cellulaires d’abord, mais aussi examen clinique des mamelles, voire CMT. De la qualité de leur identification, ainsi que de l’évaluation pronostique préalable (réforme des femelles infectées chroniques, présumées incurables), dépendra l’efficacité réelle d’une pratique largement éprouvée au plan curatif. Enfin, les stratégies thérapeutiques mises en place devront s’insérer dans de véritables plans de lutte globaux et durables, à visée préventive.
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Bulletin n°97 Page 75
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