ntérêt du traitement ciblé sélectif chez la brebis laitière : exemple en région de Roquefort et en Pyrénées Atlantiques
Auteurs
Résumé
La gestion des strongyloses intestinales fait partie intégrante de l’élevage de petits ruminants pâturant. Depuis les années 60, elle est quasi exclusivement réalisée par l’utilisation de molécules anthelminthiques, réparties en 5 familles. Dans un monde idéal, leur utilisation aurait été accompagnée de bonnes pratiques de traitement dès le début, mais force est de constater que c’est l’accroissement de résistances qui nous mène à repenser nos pratiques. C’est en ce sens qu’un protocole de traitement ciblé sélectif, basé sur une combinaison de critères simples, a été évalué en filière brebis laitière, dans les deux principaux bassins de production français. Les résultats préliminaires montrent une bonne faisabilité. Le traitement systématique des primipares est pertinent, a minima pour des raisons d’acceptabilité. La conduite des agnelles diffère cependant selon les élevages, et leur conduite au regard du parasitisme mériterait d’autres études. Le traitement des multipares permet de traiter en moyenne les brebis les plus excrétrices. L’efficacité de l’éprinomectine a été maintenue au-delà de 95% pendant la durée de l’étude dans les élevages où l’efficacité initiale était bonne.