Actualités sur la gestion des paramphistomes en élevage bovin
Auteurs
Résumé
Le paramphistome, Paramphistomum daubneyi, est un trématode, parasite du rumen des bovins, des ovins et des caprins. Sa prévalence est croissante en élevage bovin et on commence à le mettre en évidence dans des régions françaises à prévalence jusqu’alors très faible. Une récente étude cartographique, réalisée grâce à la compilation de données coproscopiques et de données d’observation en abattoir, confirme la forte présence du paramphistome au sud d’une ligne tracée entre Valenciennes et La Rochelle. Selon cette étude, la prévalence individuelle moyenne nationale du paramphistome est de 51%. L’impact zootechnique de l’infestation parasitaire est parfois difficile à estimer car le pouvoir pathogène du paramphistome est peu développé mais l’accumulation d’un grand nombre de parasites lors d’infestations massives ou lors d’infestations pluriannuelles pourrait conduire à des conséquences zootechniques non négligeables selon les observations faites sur le terrain. La paramphistomose larvaire, entité pathologique particulière, engendre des conséquences cliniques parfois graves sur les jeunes animaux qui en sont atteints. Hormis la mise en place de mesures agronomiques, seul l’oxyclozanide (spécialité hors AMM dans cette indication), d’un point de vue médical, est efficace pour contrôler cette parasitose. La contrainte de l’administration de l’oxyclozanide par voie orale peut être allégée par un dépôt du produit directement sur l’aliment. Cette pratique doit être rigoureuse pour assurer au traitement son entière efficacité. Le choix de traiter à 10,2 mg/kg ou à d’autres concentrations a déjà fait l’objet d’un certain nombre d’études d’efficacité basées principalement sur la réduction du nombre d’oeufs par gramme (opg) après traitement
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