Causes environnementales de mortalité embryonnaire tardive et d’avortement chez la vache.
Auteurs
Résumé
Face à un avortement, une série d’avortements ou de cas de mortalité embryonnaire tardive (diagnostic de gestation positif suivi d’un autre, négatif), le praticien commence par tenter de mettre en évidence une cause infectieuse de façon à mettre en oeuvre, si possible, des mesures de protection pour les femelles encore gestantes. Si le laboratoire ne réussit à identifier une cause infectieuse que dans 30 à 70% des cas selon les techniques utilisées [2, 36] (voir la présentation d’E. Le Dréan), les raisons en sont multiples. Une des explications est l’existence de causes non infectieuses d’avortement. Celles-ci sont très variées, beaucoup plus mal connues que les agents infectieux et encore plus difficiles à identifier que ces derniers. Cette présentation se concentre sur les causes environnementales des pertes de gestation tardives (après un diagnostic de gestation positif, donc après 30 jours), mais beaucoup des facteurs impliqués ici sont également responsables de perturbations de la reprise de la cyclicité post partum, de l’expression des chaleurs, d’absence de fécondation ou de mortalité embryonnaire précoce (avec retour en chaleurs normaux).
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