Colostrum et transfert de l’immunité passive : mythes et réalités

Auteurs
Résumé
Le transfert de l’immunité passive conditionne la santé du veau (entérites diarrhéiques, pneumonies, septicémie) et a un impact majeur sur la mortalité néonatale. Des effets différés moins marqués ont été observés après sevrage et jusqu’à la première lactation. L’évaluation du transfert de l’immunité passive repose sur le dosage des Ig G sériques du veau âgé de 2 à 7 jours. Le dosage des protéines totales par réfractométrie est une alternative intéressante. Les tests de coagulation au glutaraldéhyde ou de gélification par le sulfate de zinc ou le sulfite de sodium ou l’activité de la GGT sont peu utilisés ou non recommandés. Différentes causes individuelles ou d’élevage, subies ou maitrisables, peuvent expliquer un défaut de transfert de l’immunité passive par une réduction de la qualité ou de la quantité du colostrum produit, par une diminution du colostrum ingéré, et par un retard à l’absorption des Ig.
D'autres articles
JNGTV 2012 Page 995
Bovins · Aucun thème
Les bases de l’alimentation de la femelle de race bovine allaitante en fin de gestation : les bases théoriques.
Découvrez aussi nos formations
25 février 2025
09h00 → 17h00
Bovins