Comparaison de deux protocoles de synchronisation des chaleurs chez la vache allaitante : les protocoles CRESTAR et GPG+
Auteurs
Résumé
Chez les vaches allaitantes, les traitements de synchronisation des chaleurs aux progestagènes facilitent le recours à l’insémination artificielle. Ils améliorent également la fécondité des femelles traitées en réduisant l’intervalle entre le dernier vêlage et la remise à la reproduction, en particulier chez les femelles non encore cyclées. Pour autant le recours à la synchronisation de l’œstrus est assez peu développé en troupeau allaitant. Les résultats de fertilité décevants parfois observés constituent l’une des raisons invoquées par les éleveurs pour expliquer l’utilisation limitée de la synchronisation. Dans ce contexte, un essai clinique a été mis en place sur 189 vaches allaitantes afin de comparer la fertilité après synchronisation par les protocoles GPG+ (GnRH à J0, implant norgestomet de J0 à J7, PGF2αà J7 et 2ème GnRH à J9, suivi de l’IA 12 à 18h plus tard à J10) et CRESTAR classique (GnRH à J0, implant norgestomet de J0 à J9, PGF2αà J7, eCG à J9, avec insémination à J11). Les 2 protocoles se sont avérés efficaces avec des taux de gestation similaires et analogues à ceux obtenus lors d’insémination sur chaleurs naturelles : 53.8% pour le lot GPG+, contre 60.3% pour le lot CRESTAR.
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