Conduite à tenir lors de suspicion de virose respiratoire dans un effectif équin.
Auteurs
Résumé
Les affections infectieuses respiratoires aiguës sont une des causes les plus importantes de morbidité chez le cheval ; en raison de leur contagiosité et des pertes économiques qu’elles engendrent, ces maladies sont une des préoccupations majeures des vétérinaires, en particulier dans les gros effectifs (Picandet, 2005 a ; Newton et coll, 2003). Les principaux virus respiratoires sont ceux de la grippe et de la rhino pneumonie (les herpèsvirus de façon générale). Ils induisent l’apparition d’une combinaison de symptômes à la fois généraux et respiratoires : principalement, hyperthermie, jetage nasal, toux, liés de façon plus variable à de l'abattement et à des modifications de la respiration (dyspnée, hyperventilation, …). Une forme nerveuse existe également pour la rhinopneumonie. Les prélèvements respiratoires (écouvillons pharyngés et lavage trachéal) sont faciles à faire sur le terrain. La réalisation d’analyses de biologie moléculaire permet une identification fiable et rapide du pathogène responsable. En attendant, la prise en compte des différents éléments cliniques va aider le praticien à prendre les décisions thérapeutiques et prophylactiques rapides, indispensables à la protection du cheval et de l’ensemble de l’effectif. La conduite à tenir lors de suspicion de virose respiratoire dans un effectif sera traitée par la présentation d’un cas clinique.
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N°68 Mars 2013 Page 13
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