Effet de la durée de la période sèche sur les performances des vaches laitières.
Auteurs
Résumé
La réduction de la durée de la période sèche (PS) à partir de la durée habituelle de 2 mois diminue la quantité de lait produite à la lactation suivante : de moins de 10% pour une PS de 1mois, et d'un peu plus de 20 lorsque la PS sèche est omise. La réduction porte sur l'ensemble de la lactation. Cette diminution est en partie compensée par la quantité de lait traite en plus pendant la période où la mamelle est habituellement tarie. La teneur du lait en protéines et, dans une moindre mesure, en matières grasses est accrue aussi bien pendant la période où la traite est prolongée en fin de gestation qu'au cours de la lactation suivante. La diminution de matière utile sécrétée est donc moindre que celle de lait. L'omission complète de la PS diminue la teneur en immunoglobulines du colostrum, qui peut devenir insuffisante à une protection sanitaire optimale du veau nouveauné. La diminution de la durée de la PS améliore le bilan nutritionnel des vaches en début de lactation, car la capacité d'ingestion des animaux n'est pas affectée au cours des premières semaines de lactation : le bilan énergétique est moins négatif et moins longtemps et les pertes de poids vif et d'état corporel sont moindres. Les vaches sont donc moins prédisposées aux maladies métaboliques, mais elles présentent des numérations cellulaires dans le lait qui augmentent, notamment pour les durées de période sèche inférieures à 20 jours. La réduction de la PS à environ 1 mois peut être essayée dans les troupeaux présentant des problèmes de reproduction ou une fréquence élevée d'incidents sanitaires d'origine métabolique en début de lactation.
D'autres articles
JNGTV 2009 Page 447
Toutes espèces · Aucun thème
Un épisode de charbon bactérien dans le Doubs durant l’été 2008 – Retour d’expérience.
Découvrez aussi nos formations
25 novembre 2024
5 jours
Bovin laitier · Bovin viande · Bovins