Etat actuel des connaissances sur la néosporose bovine
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Résumé
N. caninum est reconnu comme l’agent infectieux le plus impliqué lors d’avortement bovin. L’infection endogène transplacentaire (transmission verticale) par l’intermédiaire de tachyzoïtes maternels recrudescents est le mode le plus fréquent de transmission de N. caninum de la mère au foetus. Les troubles apparaissent lorsque le parasite infecte et se multiplie dans le placenta et le foetus en développement. Les lésions provoquées peuvent alors induire un avortement. La confirmation de la participation de la néosporose à des avortements nécessite d’effectuer des recherches histopathologiques, toujours complétées par une recherche de N. caninum par PCR sur le cerveau de l’avorton ou d’autres organes, en fonction des lésions observées. La sérologie, bien qu’utile pour le diagnostic indirect de l’infection par N. caninum chez les bovins de tous ages, ne permet pas de confirmer que la néosporose est la cause d’un avortement au niveau individuel. Afin de lutter contre la néosporose chez les bovins, une politique de réforme annuelle de tous les animaux séropositifs d’un effectif ou l’exclusion des génisses et des vaches issues de mères séropositives pour le renouvellement du troupeau apparaîssent raisonnables, en attente d’une chimiothérapie applicable aux nouveau-nés (actuellement en cours d’évaluation).
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