Etude de cas d’événements indésirables dus aux médicaments vétérinaires
Auteurs
Résumé
Les déclarations des effets indésirables constatés sur le terrain par les vétérinaires permettent une évaluation continue du rapport bénéfice/risque des médicaments après l’autorisation de mise sur le marché. Or, la sous-déclaration est une réalité qui ne permet pas à la pharmacovigilance de jouer pleinement son rôle. Pour évaluer ce phénomène, une étude a été menée avec une trentaine de vétérinaires volontaires qui ont systématiquement déclaré, durant une période d’un an, tous les événements indésirables dont ils ont eu connaissance. Dans ce cadre, ont été déclarés en moyenne 4,96 effets indésirables par vétérinaire pour les animaux de compagnie et 2,06 pour les animaux de rente. Ces résultats représentent environ 9 fois plus que le nombre moyen annuel calculé sur la base des déclarations reçues durant une année et du nombre de vétérinaires exerçant en France.
Abstract
The notification of undesirable drug effects by veterinary surgeons allows a continuous evaluation of the risks and benefits of drugs after they have obtained their marketing authorisation. However, under-notification is a real problem which does not allow pharmacovigilance to fully play its role. In order to evaluate this phenomenon, a study was conducted by collecting data from thirty veterinary surgeons who volunteered for the study. They systematically recorded, over a one year period, all the undesirable effects that they encountered. On average each veterinary surgeon declared; 4.96 undesirable effects in pets and 2.06 in livestock. These results represent approximately nine times the annual average calculated using the notifications received during a year and the average number of veterinary surgeons practicing in France.
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