Étude de l’impact d’une antibioprévention à base de tulathromycine (Draxxin®) lors de la mise en lots, sur les performances zootechniques des jeunes bovins en atelier d’engraissement. Données du groupement Ter’Élevage.
Auteurs
Résumé
Les affections respiratoires restent un problème majeur de l’élevage bovin. En atelier d’engraissement de jeunes bovins élevés en lots, elles représentent une dominante pathologique et les pertes économiques consécutives peuvent représenter 10 à 20% du revenu annuel [Bareille, 2008]. Les mesures de prévention sanitaire et vaccinale sont parfois insuffisantes pour maitriser ces troubles [Assié, 2009]. La disponibilité récente de molécules antibiotiques telles que la tulathromycine (Draxxin®), avec un spectre large et une durée d’action excédant la première semaine de mise en lot, où se déclenche la majorité des troubles, peut conduire pour certains lots à risque, et quand les paramètres d’élevage ne peuvent être davantage maitrisés, à pratiquer une antibioprévention. Suite à une injection de Draxxin® au centre d’allotement du Groupement Ter’Elevage, une baisse de la mortalité en début d’engraissement et de la morbidité a été constatée chez les broutards Blonds d’Aquitaine, ce qui constituait l’objectif de la prévention dans les ateliers où elle avait été mise en place [Risson, 2009] ; cependant, il est apparu également intéressant d’observer l’impact de l’utilisation préventive de cet antibiotique sur les paramètres zootechniques en fin d’engraissement, même si l’amélioration de ces paramètres ne constituait pas le but de la prévention. L’objectif de l’étude était de quantifier à partir d’un fichier de recueil des données de production l’effet éventuel sur le GMQ d’une injection de Draxxin® à la mise en lot, pondéré par les autres paramètres d’élevage (âge de mise en lot, race, durée d’engraissement).
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