Evaluer le parasitisme par les strongles gastro-intestinaux dans un lot d’ovins : stratégie d’échantillonnage et intérêt de la coproscopie de mélange.
Auteurs
Résumé
Dans les programmes de contrôle des strongles gastro-intestinaux des ovins, la rationalisation des traitements antiparasitaires (à savoir quand et qui traiter) pourrait limiter le développement des résistances aux anthelminthiques en diminuant le nombre de traitements par an. Des indicateurs de l’intensité du parasitisme, fiables et faciles à mesurer, permettraient ainsi d’identifier les lots d’ovins qui ont réellement besoin d’un traitement anthelminthique. Dans cette étude, les efficacités respectives d’une coproscopie de mélange et d’indicateurs zootechniques (note d’état corporel) ou cliniques (dag score, index Famacha et hématocrite) dans l’appréciation de l’intensité du parasitisme par les strongles gastro-intestinaux ont été évaluées dans cette étude. Dix-neuf élevages ovins (6 laitiers et 13 allaitants) répartis sur l’ensemble du territoire national et repré- sentant une grande diversité de conduites d’élevage et de races ont participé à l’étude. Nos résultats suggèrent qu’une coproscopie de mélange de 15 individus par lot donne une évaluation fidèle de l’intensité du parasitisme de ce lot. En revanche, bien que des corrélations significatives aient été mises en évidence entre intensités d’excrétion d’œufs et indicateurs zootechniques et cliniques, ces derniers ne sont pas en mesure, seuls ou en combinaison, de prédire avec suffisamment de précision l’intensité du parasitisme dans le lot étudié.
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JNGTV 2018 Page 671
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