Évolution des concentrations cellulaires après traitement des mammites cliniques. Implication sur les notions d’efficacité et de guérison.
Auteurs
Résumé
Suite à une infection intramammaire, la mammite clinique occasionnée est caractérisée par une modification du lait associée ou non à une atteinte du quartier,. Elle peut parfois également s’accompagner de répercussions sur l’état général de l’animal. Sa guérison peut s’apprécier à différents niveaux : le plus fiable est considéré comme la guérison bactériologique mais les seuls observables facilement sur le terrain sont la guérison clinique et la guérison cellulaire. Cette dernière est mesurée par le dénombrement des cellules somatiques (CCS) du quartier ou par un test semi-quantitatif, le California Mastitis test (CMT). Sa correspondance avec les CCS est relativement bonne. La guérison cellulaire dépend de plusieurs facteurs : elle est étroitement liée à la guérison bactériologique mais la parité de la vache et la sévérité de la mammite vont également avoir un effet non négligeable sur l’évolution des CCS. Le traitement employé, par l’efficacité de(s) la molécule(s) utilisée(s) sur la guérison bactériologique et par sa propension à éviter de nouvelles contaminations ainsi que par ses effets sur l’infection éventuelle d’autres quartiers, va aussi exercer une influence importante. Enfin, la guérison cellulaire peut être appréciée lors de 2 mesures, l’une au moins 15 jours après la fin de la mammite clinique, et l’autre 2 à 4 semaines après la première.
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