Excrétion mammaire de Salmonella Dublin : mythe ou réalité ? Retour d’une étude expérimentale

Auteurs
Résumé
Dans dix fermes où le lait de tank était contaminé, dix vaches montbéliardes ont été sélectionnées en fonction de leur excrétion individuelle naturelle de SD dans le lait. Chaque vache a été hospitalisée pendant deux semaines et surveillée cliniquement, avec des prélèvements réguliers : des échantillons de lait ont été prélevés deux fois par jour, des échantillons de matières fécales ont été collectés trois fois pendant l’hospitalisation et des échantillons de sang, ainsi que des échantillons de divers organes (dont les amygdales, l’utérus, le foie, la rate, les ganglions lymphatiques mésentériques et les ganglions lymphatiques rétro-mammaires), ont été obtenus après l’autopsie. Salmonella dublindublin a été détectée par enrichissement en parallèle sur deux milieux différents avec dénombrement des colonies. Neuf des dix vaches surveillées se sont avérées être des excrétrices mammaires intermittentes de SD, présentant des niveaux d’excrétion relativement faibles (jusqu’à 300-350 UFC/mL ; Tableau 1) : jusqu’à 19 traites consécutives pouvaient être sans excrétion; ceci explique en partie la difficulté à mettre en évidence cette excrétion. Les niveaux d’excrétion ont varié au fil du temps mais ont généralement montré une baisse rapide. Lorsque l’enquête a été menée au niveau du quartier, il a été observé que chaque vache avait tendance à n’avoir qu’un seul quartier excréteur de manière constante sur plusieurs jours. Ces vaches ne présentaient aucun signe de maladie et n’ont pas montré d’excrétion fécale. Parmi les neuf excréteurs mammaires confirmés, deux présentaient une SD dans les ganglions lymphatiques rétromammaires, et cela a été observé exclusivement dans ces organes.
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