Fièvre catarrhale ovine chez les ruminants. Description clinique des cas vécus dans le Nord de l’Europe durant l’été-automne 2006
Auteurs
Résumé
La fièvre catarrhale ovine (FCO) a été identifiée au Nord de l’Europe le 14 août 2006. L’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas et, dans une moindre mesure, le Grand-Duché de Luxembourg et la France ont été affectés. Le sérotype 8 du virus de la FCO (exotique) a rapidement été identifié ainsi qu’un vecteur, Culicoides dewulfi, une espèce indigène du Nord de l’Europe. La maladie s’est rapidement développée et au 1er février 2007, on recensait 2137 foyers de FCO, Bovins, ovins, caprins, lapins, abeilles, porcins, volailles, aviaires, équins, chevaux, chèvres, moutons, poissons, vaches de ruminants confondues. Globalement, la maladie a affecté davantage les bovins (54 %) que les ovins (46 %). Les signes cliniques le plus fréquemment observés chez les bovins étaient des lésions sur le museau et la cavité buccale (ulcérations/croûtes), de la salivation et des boiteries chez des animaux adultes. La morbidité et la mortalité animales étaient respectivement de maximum 5 % et 1 %. Les principaux signes cliniques rencontrés chez le mouton étaient également des lésions sur le museau et la cavité buccale (ulcérations/croûtes), de l’amaigrissement et des boiteries. La morbidité et la mortalité animales étaient respectivement de maximum 12 % et 6 %. Les signes cliniques n’étant pas pathognomoniques et le diagnostic différentiel relativement vaste, seul un examen de laboratoire permet de poser un diagnostic de certitude.