Indications, intérêts et limites de l’examen histopathologique chez les ruminants
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Résumé
Même si le recours à l’examen histopathologique en pratique rurale est largement moins répandu qu’en médecine des carnivores domestiques, ce type d’analyse permet toutefois d’obtenir des informations précieuses, notamment en termes : - d’explication des lésions, - de caractérisation précise des affections pour lesquelles d’autres types d’analyses de laboratoire demeurent peu informatives, - de datation de processus pathologiques, - de différenciation entre les mécanismes lésionnels (inflammatoire versus dégénératif versus tumoral par exemple), ce qui permet de réduire l’éventail des causes primaires possibles, - de suspicion ou de mise en évidence d’agents pathogènes (histologie conventionnelle ou immunohistochimie). L’analyse histologique reste un examen simple à mettre en œuvre en respectant quelques principes de base concernant l’échantillonnage et les conditions de fixation, relativement peu onéreux pour un animal, et doit être confié à un laboratoire compétent en pathologie des ruminants. Cette technique connaît toutefois certaines limites liées notamment au délai entre la mort d’un animal et les prélèvements, aux maladies sans expression lésionnelle microscopique (cas de maladies nerveuses comme le tétanos ou le botulisme, mais pour lesquelles l’histopathologie peut permettre un diagnostic d’exclusion), à l’accessibilité restreinte de certains organes (encéphale des bovins de plus de deux ans et ESB par exemple) ou à la mauvaise représentativité des échantillons prélevés.
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