Intérêt de la prednisolone dans le traitement des mammites cliniques à Streptococcus uberis ou à Escherichia coli en association à des antibiotiques locaux.
Auteurs
Résumé
Dans les mammites cliniques à Streptococcus uberis ou à Escherichia coli, la réaction inflammatoire de type cellulaire apparaît excessive au niveau local : l’afflux massif de polynucléaires neutrophiles (PNN) est associé à une guérison clinique retardée et à retour en production laitière tardif. La réduction de cet afflux massif de PNN est favorisée par l’utilisation précoce d’un traitement antibiotique à action rapide qui limite leur recrutement et également par des anti-inflammatoires stéroïdiens (AIS) actifs sur cette phase cellulaire. Dans le cadre d’études établies dans le cadre du dossier d’AMM, le taux de guérison bactériologique s’est avéré inchangé par l’ajout de 20 mg de prednisolone à de la céfapirine en comparaison à de la céfapirine seule. L’impact de la prednisolone a été bien quantifié vis-à-vis de l’oedème, du volume du quartier et du retour à une température physiologique. Des mécanismes de la fonction d’immuno- modulation de la prednisolone ont été évalués ultérieurement par une infection expérimentale à E. coli à l’université de Cornell. Enfin, vis-à-vis des mammites cliniques à S. uberis, une étude récente (A. de Greef) sur les réponses immunitaires précoces induites par une infection expérimentale avec deux souches distinctes de S uberis sur des vaches primipares suggère aussi la prise en compte d’une modulation de l’inflammation dans la thérapie des mammites à S. uberis à un stade précoce.
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