Intérêt potentiel des méthodes de lutte alternatives contre les helminthes du cheval. Gestion durable des moyens disponibles.
Auteurs
Résumé
Le développement des chimiorésistances des strongles et peut-être bientôt des ascarides oblige à une réflexion sur les moyens de protéger l’activité des anthelminthiques dans un avenir où les nouvelles molécules sont rares. La durabilité ne peut être obtenue que par une utilisation raisonnée des molécules disponibles appuyée sur un développement des diagnostics coproscopiques qui permettent d’évaluer le niveau de risque dans un cheptel. Le contrôle durable d’un parasite s’appuie sur deux principes : limiter l’émission des oeufs et réduire l’exposition aux larves infestantes. On rompt ainsi le cycle évolutif à condition de respecter un certain nombre d’obligations plus ou moins contraignantes. Parmi celles-ci, la récolte des crottins, le traitement sélectif des sujets sensibles et une dilution potentielle du parasitisme par un pâturage commun avec des ruminants peuvent être envisagés. Longtemps considérées comme utopiques ou illusoires, ces méthodes doivent maintenant être prises en considération. Le vétérinaire se doit d’apporter des solutions adaptées appuyées sur une évaluation scientifique des risques parasitaires.
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