La biosécurité pour réduire la contamination croisée des agents pathogènes entre l’Homme et l’animal
Auteurs
Résumé
La contamination croisée par des dangers bactériens – alimentaires et zoonotiques sensus stricto – entre l'Homme et l'animal requiert une vigilance du vétérinaire, pour lui-même, ses employés, ses clients et leur famille. Au travers de deux situations, il est montré que pour pouvoir conduire la démarche diagnostique de présomption du danger et d’identification des causes de la contamination de l’Homme, le vétérinaire doit revenir à la première étape de l’analyse des risques : la connaissance du danger, par ses caractéristiques biologiques (capacité à survivre, à se développer, à produire une toxine), épidémiologiques (réservoir, voies de transfert à l’Homme et/ou à la denrée, risque d’exposition) et ses effets néfastes (identification des populations à risque). Pour prévenir la contamination croisée, le renforcement des bonnes pratiques élémentaires d’hygiène, base de la biosécurité, est nécessaire et en cas de situation à risque avéré, des mesures spécifiques seront adoptées.
Abstract
Two practical situations are used to illustrate that in order to diagnose a presumed hazard and to identify the causes of human contamination the veterinarian needs to go back to the very first steps of risk analysis. These involve the knowledge of the pathogen, through its biological characteristics (capacity for survival, growth and toxin production), its epidemiological characteristics (reservoir, transmission routes to humans or food, risk of exposure) and its adverse impacts (identification of the populations at risk). To prevent cross-contamination, reinforcing elementary good hygiene practices, the basis of biosecurity, is crucial. In the case where high-risk of contamination has been proven specific measures will be adopted.