La gestion collective du BVDV (Bovine Viral Diarrhoea Virus) est-elle nécessaire ?.
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Résumé
La gestion collective du BVDV peut être justifiée si elle apporte un retour sur investissement dans un délai suffisamment court (quelques années). Elle suppose de définir un programme de maîtrise qui réduise significativement les risques d'infection pour les troupeaux indemnes. Les mesures de biosécurité permettant le contrôle des risques liés aux introductions d'animaux et aux contacts de voisinage sont des éléments majeurs de ces programmes. Les coûts des programmes sont principalement dus au dépistage et à l'élimination des animaux IPI ainsi qu'à la surveillance des cheptels indemnes. Les conséquences de l'infection par le virus BVDV peuvent être estimées pour une exploitation laitière. En revanche, en élevage allaitant, les connaissances des effets zootechniques de l'infection sont insuffisantes et des méthodes pour quantifier leurs répercussions économiques doivent être produites. Par ailleurs, il n'existe pas de méthode permettant d'évaluer l'efficacité attendue de programmes collectifs d'une région, en tenant compte des risques spécifiques et systèmes de production qui y sont présents. Dans les pays scandinaves, à dominante laitière, des programmes collectifs de type sanitaire ont donné de bons résultats en termes de réduction de l'incidence de la BVD et semble a posteriori justifiés économiquement. Des méthodes d'évaluation sont à développer pour étudier l'opportunité de tels programmes dans d'autres régions.
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