La résistance aux anthelminthiques chez les strongles des Equidés
Auteurs
Résumé
L’émergence de la résistance vis-à-vis des anthelminthiques est inévitable et l’objectif que doivent se fier les vétérinaires et les propriétaires de chevaux est simplement de retarder et/ou de contrôler ce phénomène. La prévalence de la résistance des petits strongles aux benzimidazoles et, dans une moindre mesure au pyrantel en Europe, l’apparition et l’extension de la résistance aux lactones macrocycliques (ivermectine et moxidectine) font que les mesures de lutte anthelminthique chez les Equidés doivent être repensées. Plus la fréquence d’utilisation d’un vermifuge est élevée, plus la pression de sélection est importante. Le sous-dosage est aussi incriminé. Pour détecter la présence de populations de parasites résistants dans un effectif, la méthode la plus simple demeure le test de réduction de l’excrétion fécale. Ce test devrait être réalisé au moins une fois par an. Pour limiter l’apparition et l’extension du phénomène de résistance, la vermifugation sélective apparaît comme une stratégie à la fois effiace et économique. Il faut également veiller à réduire la contamination des pâtures tout en y préservant les refuges de sensibilité.
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