La ruche connectée : la technologie au secours des abeilles ?

Résumé

Les objets connectés se développent dans tous les domaines, y compris l’apiculture. La ruche connectée est un système de suivi des ruches en temps réel et à distance, pouvant apporter des informations intéressantes sur le stade physiologique dans l’évolution saisonnière de la colonie. De nombreux paramètres sont mesurés, mais les plus utilisés actuellement sont la masse, la température et l’humidité. De nouvelles perspectives présagent de l’utilisation des sons émis par les abeilles ainsi que de l’amélioration des comptages des entrées et sorties de la ruche. Ces systèmes se perfectionnent et évoluent en permanence. L’apiculteur peut ainsi suivre les miellées, détecter l’essaimage, repérer les colonies évoluant anormalement, et les données obtenues peuvent être partagées avec le vétérinaire praticien comme aide au diagnostic en cas de trouble constaté dans un rucher. Néanmoins, et comme dans les autres espèces d’animaux de rente, la technologie ne peut remplacer l’observation humaine et ne constitue qu’une source d’information pour l’apiculteur ou le praticien.

Abstract

The use of smart devices is currently widespread in many domains, even in beekeeping. The smart beehive is a system built to remotely monitor bee colonies in real time in order to gather critical in-hive parameters which may be related to the physiological status of the colony throughout the season. Although numerous parameters can be monitored, the most useful are: weight, temperature and humidity. Ongoing studies try to decipher the sounds produced by the bees as well as systems to count numbers of bees flying in/out of the hive. These systems still require improvement but are evolving constantly. With a remote monitoring system, the beekeeper can estimate bee foraging activities, detect pre-swarming and may even be able to detect unusual behaviour. In the latter case, the data can be transferred to the veterinarian and be used as a tool to diagnose the cause of the problem. Finally, as is common with other livestock, technology cannot replace human observation and it is only a source of information for the beekeeper and the veterinarian.