La sémiologie en apiculture
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Résumé
La sémiologie est l’étude des signes. Si la démarche sémiologique est parfaitement connue et maîtrisée par les vétérinaires praticiens, comment l’appliquer dans le diagnostic des maladies des abeilles ? Préalablement à toute démarche, il faut connaître la physiologie de l’espèce : les observations des animaux devront concerner l’individu, la colonie, le rucher et le cheptel dans son ensemble. Le praticien réalisera successivement un examen à distance et un examen rapproché. La récolte des signes et des symptômes se fera donc d’abord dans l’environnement et dans la ruche. L’ouverture de la ruche et l’examen minutieux des cadres sont des moments clefs de la sémiologie apicole : ils permettent d’affiner les premières impressions données par l’examen à distance. L’oeil du praticien doit s’exercer pour dépister des anomalies physiques, des signes digestifs, des signes de parasitisme, des symptômes nerveux,..., sur les animaux mais également sur le coeur vivant de la colonie, le couvain. Quelques tests de terrain orientent le diagnostic qui pourra, le cas échéant, être confirmé par des examens de laboratoire. Les examens cliniques doivent être répétés dans un rucher malade mais également dans le cadre d’une veille sanitaire : plus tôt les premiers signes de maladies sont observés, meilleur est le diagnostic. C’est malheureusement ce qui rend difficile l’exercice du vétérinaire en apiculture. En effet, l’alarme déclenchée par l’apiculteur est souvent tardive (surmortalité de colonies le plus souvent). Finalement, l’audit d’élevage est un outil adapté à cette espèce, qu’il soit réalisé dans le cadre d’un suivi régulier (mise en place de plans de prévention) ou dans le but d’un diagnostic.
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