La visite d’élevage dans les filières organisées de type porcs ou volailles
Auteurs
Résumé
Nous sommes deux vétérinaires travaillant dans une structure mixte, bovine, canine, équine, porcine, aviaire comprenant 8 associés et 5 salariés. Cinq des vétérinaires interviennent en productions organisées. Dans les filières organisées, le travail est principalement axé sur le suivi des élevages avec la mise en place d’une médecine préventive et corrective des troubles. La visite d’élevage suit un rituel de recueil des indices, des signes, d’analyses des données et des relevés techniques. Le bon déroulement de cette visite passe par le questionnement de l’éleveur ou de ses salariés, souvent en association avec un technicien d’élevage. L’éleveur ou ses salariés sont nos intermédiaires pour faire appliquer nos préconisations. Pour être efficace, cela nécessite un discours clair qui doit déboucher sur des changements de comportements. La psychologie devient alors aussi importante que la connaissance scientifique. La rémunération se fait soit par des honoraires payés directement par l’éleveur ou par un tiers (marchand d’aliment, groupement…), soit au travers de la vente de médicaments. Passer des soins à un animal à celui d’une visite de groupe n’est ni simple ni aisé car cela nécessite une modification des rapports entre vétérinaire et éleveur, une approche différente des problèmes de l’élevage et une volonté d’agir non plus sur l’animal mais sur son détenteur.
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JNGTV 2012 Page 1045
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