Le chat et les coronavirus : de la PIF à la COVID-19
Auteurs
Résumé
L’infection par un coronavirus est relativement fréquente chez le chat. Classiquement, on distingue deux types de coronavirus félins, les coronavirus entéritiques (FECoV) qui se traduisent le plus souvent par une infection asymptomatique, et le coronavirus de la péritonite infectieuse féline (PIF), hautement pathogène. Il n’existe pas de traitement pour véritablement traiter cette infection virale. Un troisième coronavirus doit être considéré chez le chat : le SARS-CoV-2. Il semble relativement infectieux pour cette espèce, bien que ceux-ci développent très rarement des symptômes. Lorsqu’elle a pu être documentée, l’origine la plus probable de l’infection semble provenir d’humains infectés. Bien que théoriquement possible, aucun cas de transmission de cet animal vers l’Homme n’a été observé à ce jour. Cependant, le faible nombre d’études et le manque de recul par rapport à ce virus émergent doit nous inciter à surveiller étroitement la possible circulation de ce virus à l’interface homme-animal.
Abstract
Interest in their pathogenicity has been revived with the emergence of new coronaviruses in human pathology (MERS, SARS-CoV 1 and 2). Current knowledge accepts that its pathogenicity is limited to the digestive tract of young and adult animals and to the respiratory tract, but experimental demonstrations are rare. Retrospective or case-control studies are more readily available, but rarely based on analytical data generated from modern diagnostic tools. Indicators of its pathogenicity for the respiratory tract appear to be emerging and this is integrated into some control plans. Prevention of enteric forms is possible via vaccination mediated by passive immune transfer.
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