Le comptage cellulaire différencier permet-il de dépasser les limites du comptage cellulaire conventionnel ?
Auteurs
Résumé
Malgré leur importance économique, sanitaire et génétique, les comptages cellulaires conventionnels sont d’une fiabilité limitée compte tenu des pourcentages assez élevés de prédictions faussement positives ou négatives. Assortir ces comptages totaux de proportions de sous-populations cellulaires d’intérêt permettrait de gagner en précision et potentiellement d’améliorer la prédiction. Un premier compteur cellulaire à haut-débit a été déployé dans les LIAL depuis 2019. Les évaluations disponibles, peu nombreuses et réalisées à l’étranger, n’ont pas encore permis d’identifier définitivement une valeur ajoutée significative dans les différents domaines importants pour le dépistage (précision, reproductibilité, valeurs prédictives, …). Des études comparatives (plusieurs techniques différentes) devraient s’attacher à différencier la part intrinsèquement associée au principe de la différenciation cellulaire appliquée au dépistage, des éventuelles améliorations techniques à apporter aux compteurs à haut débit dans le futur.
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