Le microbe n’est rien, le terrain est tout.
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Résumé
« Le microbe n’est rien, le terrain est tout » aurait dit Pasteur à la fin de sa vie. Au delà des polémiques sur ces propos où l’on retrouve impliqués Antoine Béchamp et Claude Bernard, cette citation décrit parfaitement le contexte dans lequel doit être effectuée une approche collective du troupeau si elle se veut efficace à terme. L’état sain d’un individu ou d’un lot découle d’une notion d’équilibre ou de déséquilibre entre le niveau de défenses immunitaires et la pression infectieuse. Les facteurs déterminants sont constitués par les virus, bactéries, parasites… agents contaminants. Au delà du pouvoir pathogène de chaque agent, le fait qu’il y ait développement au niveau de l’individu ou du troupeau (dynamique de contamination) sera fonction de l’importance des facteurs favorisants présents au sein de chaque élevage. Cette intervention aborde les facteurs de risques tant en matière d’augmentation de la pression infectieuse que de diminution du niveau de défenses immunitaires avec des illustrations issues de la production allaitante De manière synthétique, on essaiera d’expliquer pourquoi, par exemple, on ne trouve des coccidioses que dans 20% des élevages alors que les coccidies sont présentes dans 100% des troupeaux. Une approche opérationnelle pour une prévention sanitaire collective est proposée, sous le vocable « sanitaire’ attitude », elle décrit les différentes étapes à suivre.
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