Le pigeon de stabulation. Statut légal, biologie et place en épidémiologie (santés animale et publique).
Auteurs
Résumé
Les encadrés « relations du troupeau avec la faune sauvage » des formulaires des enquêtes réalisées lors de la Visite sanitaire bovine, s’ils avaient été exploités, auraient certainement eu, , pour mention quasi exclusive : « Pigeons de stabulation », de la part des vétérinaires sanitaires des élevages. Mais peu connaissent son statut spécifique et légal, sa biologie et sa place réelle dans les pathologies des espèces domestiques sympatriques ou en santé publique. Négligeable à nulle, son mode de vie en promiscuité avec les bovins peut inquiéter. Dans le grand Ouest, l’étourneau (Sturnus vulgaris) devrait aussi figurer en bonne place : hivernant maintenant traditionnel des régions tempérées et consommateur de grains de maïs destinés aux ruminants domestiques c’est évidemment un parasite alimentaire des élevages bovins, plutôt « un symptôme de la culture du maïsensilage » (12,6,2), et un bouc-émissaire souvent confortable. Si les pathologies diffèrent d’un individu-cible, d’une espèce à l’autre, elles sont aussi spécifiques des classes animales, mammifères ou oiseaux, en général. La faune sauvage -ailée ou non- en équilibre l’est aussi avec ses agents pathogènes hébergés. Ce constat n’est pas transposable aux élevages souvent hyper-concentrationnaires et fermés.
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JNGTV 2015 Page 591
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