L’ehrlichiose granulocytaire bovine en France, état des lieux après 7 ans d’investigation par les vétérinaires-praticiens. La vache laitière bio-indicateur de présence d’A. phagocytophilum.
Auteurs
Résumé
L’EGB est toujours une maladie sous-diagnostiquée. L’étude initiée en 1999 par le GTV22 a été étendue dès 2001 à toute la Bretagne. Ce programme s’est généralisé, de 2002 à fin 2005, à la France. Très largement ignorée jusqu’en 1998, la présence de l’agent pathogène (et ses effets) est maintenant connue dans 77 départements : 59 à foyers bovins (et plus de 750 exploitations), 12 à équins, 3 à chevreuil, 1 à isard et 2 à cas humains, au 1er juin 2006. Les progrès ont été permis grâce à un réseau étendu de praticiens, à la connaissance de la clinique, aux outils de laboratoire fiables, à la collaboration avec des médecins de terrain, avec des structures non vétérinaires et grâce aux aides privées et publiques. Notre objectif principal est de mieux connaître et faire connaître aux praticiens cette zoonose dite « mineure » et de réduire, ainsi, les pertes économiques de nos éleveurs. La vache peut aussi constituer un outil biologique efficace, un marqueur, même en santé publique. De nombreuses prospectives existent. Mais toute affection immunodépressive ne peut se résoudre à de l’EGB. Nous nous proposons donc de faire reconnaître notre réseau, y compris aux corps de santé humaine, pour cette zoonose sous-diagnostiquée.
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